Preuve par le slip: l’évaluation
Si vous suivez l’actualité “sols” au niveau national, vous avez sans doute vu passer une quantité non-négligeable de slips ces derniers jours. Des slips intact, grignotés ou même dévorés par les organismes du sol.
Notre team s’est prêté au jeu et les résultats sont contrastés. Voilà ce que la digestion de nos sous-vêtements nous a apprise :
- Brown is the new green : tous nos slips ont été enterrés sur des surfaces vertes. Et pourtant : certains se sont dégradés intégralement, d’autre très peu. Un gazon verdoyant ou une prairie fleurie ne sont ainsi pas forcément synonymes d’une bonne qualité de sols. Pour avoir de vraies infos, il faut creuser. Le sol est-il très dense ?
- Slip détruit, zéro ennui. Par contre : chez les collègues où le slip est intact, la ménagerie du sous-sol peine à s’épanouir. Cela indique que le sol n’est pas sain. Il ne peut ainsi pas remplir ses fonctions écologiques, comme la réduction d’indondations et des îlots de chaleur, que partiellement.
- Aucun organisme du sol est “plastivore”: chez les collègues ou le slip s’est dégradé quasi intégralement, la petite étiquette “S” en polyester est intacte. Non, décidément, même sous terre le plastique n’a pas sa place. Une raison de plus pour tendre vers une #économie circulaire !
Bien sûr, tester son sol avec un slip a ses limites : il s’agit d’un indice de l’activité des sols. Le vrai travail démarre après le déterrage et consiste à mener l’enquête pour comprendre pourquoi, si vous pouvez encore porter votre slip après deux mois sous terre, votre sol fonctionne mal.
Vous trouverez des ressources pour cela sur la page La preuve par le slip. Des photos et des informations sur le déterrage des slips de notre équipe sont disponibles sous « News ».